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Banière EMOTIQUE

Les 4 émotions

la peur en science des émotions

La peur

Selon la théorie de l’émotique, la peur est la réaction de votre cerveau à un stimulus. Ce stimulus est le fait d’imaginer un danger potentiel. Ce qui est classé comme un danger dans votre cerveau est totalement personnel. Cela ne correspond à rien d’objectif. C’est unique pour chaque personne. Un danger est une situation, objet, animal, ou contexte qui peut vous faire souffrir, vous blesser ou vous tuer. L’imagination correspond à la projection mentale du danger et suffit à diffuser cette émotion de manière intense. La peur se diffuse dans le corps proportionnellement à la dangerosité supposée.

Cette dangerosité est fonction des événements vécus par la personne et de son éducation. Plus la dangerosité supposée est grande, plus la peur sera intense. En science des émotions, nous considérons que la peur commence par le doute, puis vient l’inquiétude, l’anxiété, l’angoisse, la panique et la terreur. La peur a une fonction de protection de votre intégrité physique et psychique. Elle est associative, c’est-à-dire qu’on associe un objet ou un contexte à un degré de danger potentiel.

La colère en science des émotions

La colère

Selon la théorie de l’émotique, la colère est une réaction de votre cerveau à un stimulus. Ce stimulus est le fait d’imaginer ou de percevoir une injustice. Cette injustice est évaluée suivant « le livre des lois interne » qui qualifie chaque acte, chaque événement avec un degré de gravité. « Le livre des lois interne » correspond à cet ensemble de lois que nous apprenons et que nous fabriquons tout au long de la vie. Ces lois proviennent pour la plupart de phrases qui commencent par : « Ça se fait… » ou « Ça ne se fait pas ». Ce sont des phrases qui contiennent un référentiel de comportements admissibles par la morale ou la société. Dans le livre des lois interne, se trouvent trois grandes catégories de lois. Il en existe d’autres, mais ces trois-là sont les plus importantes. Elles sont à l’origine des plus grandes colères que connaît en général l’être humain. Les 3 catégories principales du livre des lois interne sont : le respect, l’amour et l’amitié.

Ce livre interne contient toutes les notions du type : « ça se fait… », « ça se fait pas… », « c’est bien de… », « c’est mal de… », etc. Exemples : « elle ne me respectait pas », « un ami ne se comporte pas de cette manière », « il ne m’a jamais aimé ». Il nous est personnel. Nous avons donc chacun notre livre des lois interne. Ainsi, nous avons tous une définition totalement différente du respect, de l’amitié ou de l’amour qui varie en fonction des cultures, de l’éducation et de nos propres expériences. Malheureusement, l’être humain a tendance à croire que tout le monde possède le même livre des lois internes que le sien. Il s’en sert pour juger la culpabilité (de soi ou d’autrui) et pour juger les comportements des autres. Plus vous évaluez quelque chose comme grave, plus le sentiment d’injustice est grand et plus la colère est forte. En science des émotions, nous considérons que la colère commence par la frustration, puis vient l’agacement, l’énervement, la rage et la furie. La colère a pour fonction la protection de vos valeurs. La colère peut se conserver (même des années). Plus la quantité de rancunes et de rancœurs est importante, plus les comportements d’agressivité, de violence ou les souffrances physiques (maux de ventre, de dos, …) sont importants.

La tristesse en science des émotions

La tristesse

Selon la théorie de l’émotique, la tristesse est diffusée par le cerveau pour accompagner l’individu à lâcher prise. C’est un système de traitement des informations du passé, qui se met en place lors de l’acceptation. Ce processus ne s’exécute que lorsque la possibilité de se sentir en sécurité a été identifiée. C’est-à-dire lorsque lâcher prise ne nous positionne pas dans une situation de vulnérabilité ou de désaccord avec nos valeurs.


En science des émotions, nous considérons que la tristesse a deux fonctions :


1. Elle permet de ranger toutes les informations d’un événement dans votre mémoire pour actualiser votre conception de la dangerosité ou de la gravité de la situation. Á ce moment-là, il devient possible de se défaire d’une adaptation intégrée au cours d’un événement passé pour créer une nouvelle adaptation ;


2. La tristesse a aussi pour fonction de vous accompagner à lâcher vos rêves, vos ambitions ou vos espoirs déchus. Lorsque vous ne parvenez pas à réaliser vos rêves ou vos ambitions, vous pouvez utiliser la tristesse pour les ranger dans votre mémoire.

La joie en science des émotions.

La joie

La joie est une réaction qui se produit lorsque vous accueillez un événement, une situation ou contexte que vous considérez comme positif pour votre existence. C’est un mouvement d’ouverture et d’accueil. Selon la théorie de l’émotique, la joie commence par le contentement puis vient le ravissement, la jubilation, la béatitude, l’exultation et l’extase.